Structuré. Ambitieux. Réalisable. Voilà les qualificatifs qui viennent à l’esprit à propos du projet Lotus, après deux jours passés dans le saint des saints. Rien à voir avec les effets d’annonce de Dany Bahar. Hethel se réorganise pour basculer du statut d’artisan à celui de constructeur de sportives à l’échelle mondiale. Oui, l’absence de poids plume effraie. Oui, les paris de l’électrique et du SUV sont risqués. Mais de grands groupes le soutiennent financièrement et le modèle économique mis en place paraît solide : usines anglaise et chinoise, standard de qualité, gamme diversifiée, réseau mondial… Tout cela avec pour objectif de continuer à produire d’authentiques sportives. Lotus compte bien commercialiser l’Emira thermique le plus longtemps possible, mais prépare avec Alpine une berlinette électrifiée, dont le faux châssis alu arrière (abritant le moteur, les batteries et un train à double triangulation) trône à l’entrée du bâtiment de recherche et développement. De quoi être rassuré sur l’avenir d’une marque aussi emblématique, qui mérite le succès. Je tenais aussi à vous remercier pour vos nombreux retours concernant le précédent édito. Vos avis sont unanimes. Vous êtes attachés au papier et pas prêts à l’abandonner, quitte à payer plus cher le magazine. Nous avons pris le parti de conserver les mêmes pagination et qualité de papier tout en augmentant, espérons-le provisoirement, le prix en kiosque. Pour remercier les plus fidèles, nous ne touchons pas aux tarifs des abonnements et des précommandes. Un grand merci pour votre soutien !