Tout a commencé avec la petite Abarth 500e (notre essai vidéo ici) qui nous proposait de simuler via un haut-parleur sous la voiture le bruit d’une ancienne Abarth et de son pot Monza si reconnaissable. Sur la petite Italienne, le résultat était amusant 5 minutes puis devenait vite lassant à l’utilisation car il ne simulait pas les passages de rapports.
Les ingénieurs de Hyundai N Performance sont allés beaucoup plus loin en terme de simulation sur la Ioniq 5 N (voir notre essai ici) puisqu’ils sont parvenus à restituer à la perfection les sensations d’une boîte de vitesses double embrayage 8 rapports (rupture de charge, frein moteur, à-coups…) et le son d’un 4 cylindres turbo avec son rupteur à 8000 tr/mn et ses pétarades au lever de pied ou au rétrogradage. Rien ne permet de percevoir la « supercherie » une fois le volant en mains d’autant plus que sur les thermiques, le son est déjà artificiel (cf. essai de l’AMG GT 63 Coupé). Tout cela est bluffant de vérité pour une voiture électrique sans boîte de vitesse dont le moteur électrique prend 21 000 tr/mn !
Cependant, pour les puristes du chrono, cette simulation empêche l’auto de délivrer ses performances maximales du fait des ruptures de charge des passages de rapport mais, objectivement, cela reste anecdotique quand on dispose de plus de 600 ch sous le pied droit.
On sait que Toyota travaille sur un émulateur de boîte de vitesse manuelle (à voir ici) pour ses futures électriques, on se souvient de l’étonnante Lancia Delta EVO-E Rallye de GCK (essai à lire ici) mais la question qui se pose est la suivante : Faudra-t-il vraiment que les sportives électriques simulent à perfection les voitures thermiques pour être aimées ? Qu’en pensez vous ? Cela pourrait-il vous faire changer d’avis sur les électriques ? On vous laisse répondre sur notre page Facebook.
Abonnez-vous à notre chaîne YouTube, cela nous aidera à vous proposer d’autres vidéos sur l’automobile plaisir, celle qui nous donne encore quelques sensations !