Le pitch
Une version extrême de l’Aston Martin Valour déjà pas franchement grand public (seulement 110 unités proposées à près de deux millions d’euros), réalisée pour plaire à Fernando Alonso. Voilà ce qu’est l’Aston Martin Valiant, une supercar à moteur avant conçue pour le circuit mais homologuée pour la route.
Les perfs et les specs
Le long capot cache le même V12 bi-turbo de 5,2 litres que l’Aston Martin Valour, mais avec 745 chevaux en pointe au lieu de 715 pour cette dernière (le couple maximum ne change pas à 753 Nm). Le constructeur anglais ne dévoile pas les performances mais avec des pneus semi-slick, il doit y avoir de quoi se catapulter correctement en virage. Même avec une boîte manuelle car oui, cette supercar impressionnante possède un joli levier de vitesses et n’existe pas en boîte automatique.
Le châssis
Optimisé pour le circuit. Dans l’esprit, la Valour n’était pas une authentique « track car » mais la Valiant gagne quelques kilos sur la balance grâce à des jantes ultra-légères en magnesium et quelques pièces revues en plus de la carrosserie entièrement en fibre de carbone. Fort d’une suspension adaptative Multimatic sur-mesure, la voiture se veut plus efficace en conduite sportive.
Le look
Vraiment unique. La voiture s’inspire de l’Aston Martin RHAM/1 « Muncher » engagée aux 24 Heures du Mans 1977, avec un design en rupture par rapport à celui des modèles de la gamme normale. Quelle gueule !
Le prix
Il n’y aura que 38 exemplaires de cette Aston Martin Valiant, à un prix unitaire situé au-dessus des deux millions d’euros. Elle rentre dans donc dans la catégorie des supercars ultra-élitistes en tout petite série comme celles de chez Ferrari, Lamborghini ou Bugatti. On n’en prendra probablement jamais le volant, hélas…
L’opinion
La future remplaçante de la DBS Superleggera, équipée du même V12, sera encore plus puissante et performante. Mais une boîte manuelle dans un tel engin, ça doit être assez grandiose pour pousser sur circuit. Ou pas…