Les essais d’automobiles d’exception font évidemment partie des meilleurs moments de la vie professionnelle d’un journaliste automobile. Organisés sur la route et/ou sur circuit, ces essais doivent permettre le mieux possible de juger des qualités d’une voiture, histoire de pouvoir rendre compte le plus fidèlement des sensations de conduite et de la situer par rapport à ses concurrentes.
Dans le cas de la Ferrari 12Cilindri, les premiers essais presse étaient organisés sur les routes du Luxembourg avec un passage sur un circuit, histoire de pouvoir pousser la voiture un peu plus fort que sur la route où il est absolument impossible d’exploiter ce genre d’engin.
Hélas, l’image publiée ci-dessous sur Instagram montre que l’un des exemplaires essayés à cette occasion a été assez lourdement accidenté, sa carrosserie arborant des traces d’impact à l’arrière et à l’avant. L’état du bitume, visiblement humide, laisse imaginer des conditions de conduite assez piégeuses et on espère que l’ambulance présente sur place n’était là que par précaution.
Évidemment, ce genre d’image est inévitablement assortie de commentaires très négatifs à l’encontre du conducteur de la Ferrari, alors qu’on ignore tout des circonstances exactes de l’accident. Comme si avoir un accident en Ferrari était obligatoirement synonyme d’incompétence…
Gardons-nous bien de porter un quelconque jugement et admettons qu’il y a statistiquement toujours un peu de casse lorsqu’on organise des évènements aussi importants avec autant de véhicules et de conducteurs impliqués. Et qu’il y a bien plus grave dans la vie que de la tôle froissée…
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