Ferrari fait bien évidemment partie de ces marques automobiles dont l’image se situe à la pointe. Championne de la rentabilité, l’enseigne italienne a encore vendu plus de 13 000 voitures dans le monde l’année dernière et ne souffre pas vraiment de la crise, même si ses ventes en Chine ont un peu baissé.
Le constructeur italien est également connu pour ses efforts en matière de surveillance des travaux de « personnalisation » réalisés par des entreprises tierces ou des clients sur ses voitures livrées. Par le passé, le département juridique du constructeur a déjà pris des mesures contre certains propriétaires de Ferrari dans un souci de protéger son image.
D’après le directeur général de Ferrari, Benedetto Vigna, qui s’est confié aux journalistes du Telegraph, le constructeur italien pourrait aussi devenir moins « ouvert » sur les possibilités de personnalisation de ses voitures par les clients qui les commandent. L’idée n’est pas de proposer moins de couleurs ou de matériaux mais plutôt de bien veiller à ce que ces configurations soient réalisées dans le respect du bon goût.
Pourquoi ? Pour préserver la valeur de revente des Ferrari commandées par le client et, par conséquent, l’image du constructeur en admettant qu’un modèle à la configuration horrible se vende moins bien sur le marché de l’occasion. Il faudra juste trouver le moyen d’expliquer à un client capable de mettre plusieurs millions d’euros dans sa Ferrari qu’il a mauvais goût mais quand on est Ferrari, on peut sans doute se le permettre…