La très vieillissante Nissan GT-R n’existe plus sur notre marché et elle a désormais le plus grand mal à rivaliser avec les dernières évolutions de la Porsche 911 et de ses concurrentes. Sa petite sœur la 400Z, remplaçante spirituelle de l’ancienne 370Z qui faisait le bonheur des coupés puissants et pas trop chers, n’est même pas commercialisée chez nous à cause des normes européennes plus restrictives. Bref, il n’y a plus aucune Nissan excitante à se mettre sous la dent actuellement sauf pour ceux qui habitent de l’autre côté de l’Atlantique.
Mais d’après le patron de la production de Nissan Ivan Espinosa interrogé par les journalistes anglais de Top Gear, il y a tout de même un peu d’espoir. Constatant que les « constructeurs automobiles ont oublié leur passion de l’automobile » et « que selon les pays, les jeunes sont de moins attirés par l’automobile », il explique que Nissan pense actuellement à une nouvelle sportive pour dynamiser son image et redonne le goût de l’automobile passion à une clientèle plus jeune.
Comment ? Avec une auto équipée d’une motorisation électrique mais conçue pour offrir une conduite amusante et plaisante. Rien à voir, sans doute, avec le concept-car Hyper Force au design délirant annonçant plutôt les contours d’une hypothétique remplaçante à zéro émission de la grosse GT-R. Cela pourrait en revanche coller avec l’autre concept présenté récemment, en l’occurence la petite citadine sportive 20-23 semblant annoncer la future Micra. Toutefois, selon Ivan Espinosa, ce ne serait pas le cas non plus et l’idée serait plutôt d’arriver à un coupé au positionnement tarifaire inférieur à celui de la 400Z, ce qui reviendrait à le rapprocher du prix des futures petites GTI électriques de Volkswagen et Alpine. Pour l’instant, les seules Nissan électriques prennent la forme d’une compacte tranquille (Leaf) et d’un gros SUV familial (Ariya). Pas le genre d’auto qui sent bon la « passion de l’automobile », justement.