Le pitch
C’est au salon Japan Mobility Show de Tokyo que Nissan tente de se relancer en dévoilant plusieurs concept-cars censés évoquer l’avenir de la marque sous le slogan ‘oser faire ce que les autres ne font pas‘. Il s’agit évidemment de voitures électriques et pour la catégorie des sportives qui nous intéresse, ce concept s’appelle Hyper Force.
Pour décrire l’objet, on n’évite évidemment pas le couplet démago habituel, flattant la jeune génération soucieuse d’écologie : « Le concept-car Nissan Hyper Force est conçu pour les passionnés de course et les gamers en quête d’adrénaline de la piste mais également soucieux de l’environnement. »
Les perfs et les specs
Ainsi Hyper Force est une supercar 100% électrique qui abrite la future génération de batterie solide que Nissan annonce pour 2028. Sa puissance serait de 1000 kW, soit environ 1350 ch. L’auto dispose d’une version avancée de la transmission intégrale e-4ORCE de Nissan.
La répartition des masses rendue favorable par la motorisation électrique et le positionnement des batteries dans le plancher serait de 50/50. Hyper Force dispose d’appuis aérodynamiques copieux grâce à des éléments actifs sur l’aileron avant, les bords de l’aileron arrière ainsi que les ailettes latérales. La conséquence est que le dessin ne s’embarrasse d’aucune finesse. Sa carrosserie est entièrement en carbone, tout comme ses jantes favorisant le refroidissement des freins et l’écoulement du flux d’air.
Notez que les barres stabilisatrices peuvent être réglées de l’habitacle pendant la conduite.
L’intérêt pour le gamer est que cette auto peut devenir un cockpit de jeu vidéo grâce à un casque de réalité virtuelle. Lorsque le véhicule est arrêté, il est possible de faire des courses en ligne contre d’autres joueurs en restant au volant. Merveilleux.
Le look
La silhouette et la poupe rappellent un peu la GT-R R35 en plus caricatural tandis que la face avant ainsi que la couleur font plus référence à la première Skyline 2000 GT-R.
Comme l’auto propose deux modes de conduite, « R » (course) et « GT » (grand tourisme), l’habitacle change de couleur et d’affichage en fonction du choix effectué. C’est Polyphony Digital qui a réalisé les graphiques affichés.
En mode R, l’habitacle s’éclaire en rouge pendant que la planche de bord s’avance vers les sièges pour envelopper le conducteur. Pendant ce temps, quatre écrans satellites autour du volant affichent le niveau d’adhérence, la pression et la température des pneus, la température des disques de frein, la répartition de la puissance et d’autres informations importantes en circuit.
En mode GT, l’habitacle s’éclaire en bleu et les écrans entourant le volant s’éloignent et proposent les réglages de la climatisation, de l’audio, de la suspension pour une conduite apaisée.
Les prix
Un concept-car n’a pas de prix. Il n’a parfois aucun dérivé de série non plus.
L’opinion
Tout cela est très virtuel. Un peu trop pour une vieille branche comme moi… Ces engins qui ne parlent que d’émotions virtuelles, d’expériences immersives, et plus du tout de conduite font un peu peur quand même. Faudrait quand même pas que les prochaines générations oublient de se connecter à la réalité… Surtout derrière un volant.
