Le pitch
La Peugeot 508 arrive au stade du restylage de mi-carrière après quasiment cinq ans d’existence. Sa déclinaison PSE (« Peugeot Sport Engineered ») bénéficie donc elle aussi des changements cosmétiques et des améliorations technologiques comme le reste de la gamme. L’occasion parfaite pour améliorer son efficacité sportive ?
Les perfs et les specs
Perdu. Mécaniquement, la 508 PSE restylée n’évolue en rien par rapport à la précédente mouture. Sous le capot, on trouve toujours un petit quatre cylindres essence turbo de 1,6 litre développant 200 chevaux travaillant en équipe avec un moteur électrique à l’avant de 110 chevaux et un second bloc électrique de 113 chevaux entraînant les roues arrière. Puissance totale ? 360 chevaux, comme sur l’ancienne mouture (et les DS 7 et DS 9 E-Tense 360 à la vocation moins « sportive »). Peugeot n’annonce aucune modification de performances, ce qui laisse penser que la machine abat toujours le 0 à 100 km/h en 5’’2.
Le châssis
Vous voulez qu’on vous répète ce qu’on vient d’écrire sur le paragraphe du-dessus ? Circulez, il n’y a rien de nouveau à voir.
Le style
Voilà probablement ou se situe la nouveauté principale de la 508 PSE. Sa face avant arbore une calandre différente, assez proche de celle des 408, 308 et autres 3008 restylés. Surtout, elle change ses optiques avec une signature lumineuse différente. Elle pousse le bouchon jusqu’à peindre l’entourage de sa calandre en noir. Ah, c’est qu’elle a l’air agressive, cette nouvelle 508 PSE restylée. Si seulement le ramage s’accordait enfin au plumage…
Le prix
Pour l’instant, on ne le connaît pas. Mais sachant qu’elle coûtait 72 570€ en berline et 74 790€ en break avant le restylage, l’addition démarrera au moins à ces niveaux. Pas donnée.
L’opinion
La 508 PSE conserve la qualité principale du modèle précédent, celle de s’affranchir totalement du malus écologique français. Pour le reste, il faudra malheureusement chercher ailleurs pour trouver une berline ultra-sportive vraiment excitante à piloter.