Comme la quasi-totalité des marques généralistes actuelles, Renault ne propose plus ni de cabriolet, ni de coupé. Il n’y a même plus un seul modèle à trois portes dans toute la gamme de la marque au losange !
Mais alors que le constructeur français ne vend plus que des SUV ou des modèles « crossover » en dehors de ses citadines thermiques et électriques, la direction de Renault s’est « tâtée » à explorer des catégories inconnues au début des années 2010.
Le prototype que vous pouvez admirer ici est celui du DFB, un véhicule au positionnement original qui devait remplacer à sa façon les Mégane trois portes, Mégane CC et autres Laguna coupé pour ceux qui voulaient une Renault moins conventionnelle que les modèles « classiques ». Il devait « susciter l’émotion » d’après le chef du design Renault Laurens van den Acker.
Conçu en 2013, le DFB reprenait une philosophie proche de celle du Range Rover Evoque, avec une garde au sol de crossover et un profil de « hatchback » à trois portes. L’engin affiche un design différent de celui de la Mégane 5 de l’époque et fait l’effort de recourir à des choix esthétiques qu’on imagine plus coûteux en termes de fabrication.
Mais les dirigeants de Renault n’ont jamais validé ce projet qui visait une commercialisation du DFB pour 2018. Il a été jugé trop peu pratique pour la clientèle, le limitant théoriquement à de faibles volumes de vente. Le Rafale, haut de gamme actuel de Renault, possède bien cinq portes tout en affichant lui aussi un profil imitant les proportions du coupé. Même si certains l’ont imaginé en trois portes aussi…
Source : Losange Magazine