L’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio oppose toujours une résistance nourrie aux Audi RS 4 Avant, BMW M3 et autres Mercedes-AMG C63. Si cette dernière vient de passer à un groupe motopropulseur hybride rechargeable faisant couler beaucoup d’encre, l’Italienne conserve pour l’instant -comme les deux autres Allemandes- une mécanique 100% thermique. Mais cela va beaucoup changer pour la future génération de la berline d’Alfa Romeo : attendue pour 2026, la familiale deviendra en effet une automobile électrique qui reposera sur la plateforme STLA du groupe Stellantis.
Alors, fini le sport pour la Giulia convertie à la technologie « zéro émission » ? Que nenni. D’après le patron Jean-Philippe Imparato interviewé par les journalistes d’Autocar, cette future Giulia développera plus de 300 chevaux dans sa version de base. La puissance grimpera à 800 chevaux sur la variante Veloce, déjà puissante comme une Ferrari 812 Superfast. Mais le haut de gamme sportif sera toujours incarné par la Giulia Quadrifoglio, dont le groupe motopropulseur sera poussé à 1000 chevaux aux dires du nouveau patron français.
Pour rappel, la Giulia Quadrifoglio actuelle produit 510 chevaux et sa déclinaison GTA sort 540 chevaux. La puissance maximale serait ainsi doublée par rapport à la Giulia thermique. Jean-Philippe Imparato annonce par ailleurs une autonomie maximale de 700 kilomètres, même s’il ne faudra sans doute pas compter sur de tels chiffres en exploitant les capacités d’une telle mécanique. Ne reste plus qu’à espérer que les chevaux électriques d’Alfa Romeo ne nuisent pas à la mise au point dynamique de ses autos.