Le pitch
Un nouveau cabriolet d’exception produit en série ultra-limitée (4 exemplaires). Voilà ce qu’est la Rolls-Royce Droptail, qui s’inscrit dans la lignée des Rolls-Royce hors série et hors de prix après la Sweptail de 2017 et la Boat Tail de 2022.
Les perfs et les specs
Sous le très long capot avant, on retrouve un V12 bi-turbo très proche de celui des Ghost, Cullinan et Phantom avec la légendaire cylindrée de six litres trois quarts. Avec 601 chevaux, il y a de quoi déplacer cette grosse carcasse de 5,3 mètres de long avec un dynamisme raisonnable et abattre le 0 à 100 km/h en 5’’ pour rouler jusqu’à 250 km/h.
Le châssis
La Droptail repose sur un châssis sur-mesure, différent de celui des modèles de la gamme Rolls-Royce « normale ». Il se compose d’acier et de fibre de carbone mais Rolls-Royce ne communique pas sur le poids de la bête qui doit dépasser de très loin les deux tonnes sur la balance. Ce châssis s’articule autour du conducteur et de son passager mais il n’y a pas de sièges arrière, un élément tout à fait insolite pour une Rolls-Royce. Il n’y a pas non plus de capote électrique mais un simple toit en carbone escamotable manuellement. Pour l’enlever ou le remettre, il faudra donc demander à vos employés de maison.
Le look
Rappelant un peu l’esprit du coupé Wraith qui vient de quitter le catalogue, le design de la Droptail flirte avec les codes de la sportivité et évoque moins l’univers nautique que les précédents exemplaires spéciaux de Rolls-Royce. L’intérieur bénéficie d’une finition merveilleusement travaillée, même si la configuration de ce premier exemplaire « La Rose Noire » dévoilé ne plaira peut-être pas à tout le monde (elle évoque les couleurs d’une variété de rose).
Le prix
D’après les journalistes anglais d’Autocar, la Rolls-Royce Droptail sera encore plus chère que la Boat Tail dévoilée en 2022. Sachant que cette dernière se négociait à 20 millions de livres sterling soit 23,4 millions d’euros, le prix de la Droptail se situe au-dessus de cette barre ce qui suffit à en faire la voiture neuve la plus chère du monde. Il y en aura quatre au total, réalisés à la demande de clients particulièrement exigeants.
L’opinion
On apprécie la beauté de la démarche, mais investir la valeur d’une McLaren F1 dans un cabriolet de luxe nous dépasse un peu. Dans le genre paquebot routier, la Dawn était déjà remarquablement agréable à utiliser.
