La Mini à trois portes actuelle repose sur deux architectures différentes en fonction du type de motorisation. Sa version thermique utilise toujours la plateforme UKL, qu’on retrouve aussi sur les BMW Série 1 et autres Série 2 Gran Coupé ou Active Tourer.
La Mini électrique, elle, repose sur une architecture différente et spécifiquement conçue pour elle (et le SUV citadin Aceman techniquement très proche). Elle est construite en Chine et importée directement depuis là-bas pour le marché automobile européen.
Mais comme le rapportent les journalistes anglais d’Autocar, l’industrialisation de cette Mini devrait beaucoup changer pour la prochaine génération de cette Mini électrique. Le groupe BMW devrait l’adapter à la nouvelle architecture Neue Klasse, qui sera inaugurée dans quelques jours par le SUV X3 électrique (et repris dans plusieurs autres modèles électriques de la gamme BMW).
Avec un effet inattendu : cette Mini électrique passerait ainsi à une architecture à roues arrière motrices, puisque la plateforme Neue Klasse n’est pas prévue pour accueillir une architecture à roues avant motrices !
Même si cela fera « bizarre » d’avoir une Mini avec des roues arrière motrices pour la première fois dans toute l’histoire de la petite citadine anglaise, ce sera sans doute au bénéfice de l’agilité et du plaisir de conduite. En théorie, tout du moins. Précisons que la Mini thermique, elle, restera évidemment une traction jusqu’à la fin de sa carrière…