Comme Chrysler, la marque Dodge se retrouve confrontée à un essoufflement des ventes aux Etats-Unis. Elle manque cruellement de grosses nouveautés produit et là-bas, l’industrie automobile s’inquiète quelque peu de la gestion de Stellantis qui prévoyait de miser sur les modèles électriques.
Mais comme souvent lorsqu’il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent, les Américains optent pour une stratégie assez rigolote : augmenter au maximum la puissance. En l’occurrence, le SUV Durango avait déjà droit à une version Hellcat depuis quelques années, techniquement très proche du Jeep Grand Cherokee Trackhawk commercialisé un temps chez nous.
Pour fêter la fin de carrière du Durango qui s’apprête à disparaître de l’autre côté de l’Atlantique, lui qui était arrivé sur le marché local en 2010, Dodge lance une dernière édition spéciale en forme d’apothéose : le SRT Hellcat Hammerhead.
L’engin n’évolue pas mécaniquement par rapport au Durango SRT Hellcat, avec un V8 6,2 litres compressé qui développe toujours 710 chevaux américains, soit environ 720 chevaux DIN (pour 874 Nm de couple). Suffisant pour abattre le 0 à 97 km/h en 3’’5 et d’atteindre 290 km/h en vitesse de pointe (après avoir abattu le 400m départ arrêté en 11’’5). Il possède aussi de gros freins Brembo à six pistons et se distingue surtout par sa présentation spécifique et son capot mat.
Il coûtera 113 720 dollars aux Etats-Unis, au lieu de 95 995 dollars pour le Durango SRT Hellcat « normal ». Inutile de préciser qu’on n’y aura pas droit en Europe, l’engin étant assez peu compatible avec la tendance actuelle du marché sur le Vieux Continent.