Arrêtez de rêver d’une Lotus Elise, ça n’existe plus. Le nouveau Lotus, ce sont avant tout de gros SUV et autres berlines familiales électriques de 2,5 tonnes conçus pour être le plus confortable possible tout en gardant un degré acceptable de dynamisme. Des engins à l’opposé de l’image traditionnelle de la marque anglaise, même si cette dernière a déjà proposé des modèles un peu « GT » par le passé.
Hélas, l’Eletre et l’Emeya ne se vendent pas aussi bien que prévu : moins de 8 000 exemplaires sur les 9 premiers mois de l’année alors que Lotus tablait initialement sur plus de 50 000 unités en 2024 ! Alors que le constructeur prévoyait d’en finir définitivement avec la technologie du moteur thermique après la fin de carrière de l’Emira actuelle, il va finalement devoir s’adapter à la demande de ses principaux marchés (les Etats-Unis, l’Europe et même la Chine qui consomme toujours beaucoup de modèles utilisant de l’énergie fossile).
Comme le rapportent les journalistes d’Autocar, Lotus abandonne ainsi son objectif d’une gamme 100% électrique à partir de 2028. La marque va développer des véhicules électriques à prolongateur d’autonomie thermique, qui cumuleront grosses batteries et moteur à piston. Les Lotus du futur seront donc potentiellement encore plus lourdes que les derniers modèles. Et attention, ça ne veut pas dire forcément qu’on aura droit à de jolies mécaniques thermiques pour autant.