On sait la situation de Maserati compliquée et ce depuis plusieurs années. Les plans de relance de Sergio Marchionne n’ont jamais fonctionné, pas plus que ceux de Carlos Tavares plus récemment, à tel point que l’on prêtait à ce dernier l’intention de se séparer de la marque au trident, ce qu’il a démenti il y a quelques mois encore. Maintenant que Carlos Tavares « a été démissionné », il appartient aux nouveaux dirigeants de Stellantis de trouver une solution pour un cas qui semble sacrément désespéré comme on peut le constater à la lecture des chiffres de production de 2024 (source syndicat FIM CISL) sorti par le site Italpassion.fr.
| Usine | 2023 | 2024 | Evolution |
|---|---|---|---|
| Mirafiori (GT/GC) | 8680 | 2250 | -74 % |
| Modène (MC20) | 1244 | 260 | -79 % |
| Cassino (Grecale) | 17242 | 7250 | -58 % |
| 27166 | 9760 | -64 % |
En lisant ceci, et si tout ceci est effectivement avéré, on est soufflé par la baisse dramatique de production de tous les modèles et de toutes les usines. Au total, la chute atteint 64% par rapport à 2023 qui n’était déjà pas une année extraordinaire. Pour mettre en perspective tout ceci, on peut dire que Maserati a sorti moins de voitures (9760 ex) que ses voisins de Ferrari ou Lamborghini alors que son positionnement est nettement moins élitiste.
Le pari de la MC20 est un échec cuisant avec à peine 260 exemplaires produits en 2024 soit une baisse astronomique de 79,1% tandis que le SUV Grecale qui devait permettre à la marque de survivre a vu lui aussi ses ventes dégringoler puisque la production est tombée à tout juste 7250 unités.
Stellantis peine sacrément avec ses marques italiennes puisque de son côté, Alfa Romeo a vu sa production divisée par deux avec un Tonale qui ne se vend plus malgré son jeune âge pendant que Fiat subissait une baisse stratosphérique des ventes de sa 500 électrique (-70 %). La situation est critique.
