Les premiers arguments vantant les mérites de la voiture électrique évoquaient invariablement le faible nombre de pièces mécaniques qui engendrerait fatalement une fiabilité bien supérieure aux moteurs thermiques plus complexes. Le modèle qui a popularisé la voiture électrique semble pourtant démontrer le contraire si l’on en croit les résultats des contrôles techniques de certains pays en Europe.
En effet, durant l’année 2024 au Danemark, pas moins de 23% des Tesla Model 3 passées au CT en sont ressorties avec des défauts rédhibitoires obligeant à contre-visite. Cela concernait exactement 1051 exemplaires sur 4668 visites. Les soucis concernent généralement le freinage, la direction, la suspension ou encore l’éclairage. On ne peut toutefois pas généraliser cela à l’ensemble des électriques car la petite Tesla présente trois fois plus de défauts que les autres électriques dont le taux de rejet n’est que de 9%. C’est donc un problème inhérent à la marque et à ses méthodes de production.
Le TÜV allemand semble confirmer la tendance puisqu’en 2023 et 2024, la Tesla Model 3 a échoué à la dernière place de son classement fiabilité pour des raisons similaires.
Faut-il voir là dedans le revers de la médaille du succès massif qu’a connu la Model 3 et des conditions de production insensées imposées par Elon Musk pour répondre à la demande ?
