Le pitch
Après la DB11 remplacée par la DB12 et la Vantage passée par une grosse mise à jour, voilà le successeur de la DBS Superleggera qui avait terrifié notre Pat Panick lors d’un essai sur route mouillée où sa fougue limitait sensiblement les performances. C’est le nouveau haut de gamme d’Aston Martin.
Les perfs et les specs
Disparu du capot des Vantage et DB12, le V12 de la nouvelle Vanquish bénéficie de grosses améliorations techniques par rapport au bloc apparu sur l’ancienne DB11. D’une cylindrée toujours fixée à 5,2 litres, il bénéficie d’un bloc et d’un haut moteur renforcés ainsi que d’une paire de turbos inédits capable de tourner plus haut en régime. Puissance maximale ? 835 chevaux à 6 500 tr/mn. Couple maximum ? 1 000 Nm de 2 500 à 5 000 tr/mn. Ces chiffres impressionnants, qui surclassent en puissance et en couple les V12 atmosphériques de Ferrari et de Lamborghini, permettent à l’auto d’abattre le 0 à 100 km/h en 3’’3 et de toucher 345 km/h en vitesse de pointe.
Le châssis
Il s’allonge de 80 mm par rapport à celui de la DBS Superleggera au niveau de l’empattement. Toujours basé sur la même architecture que les DB12 et Vantage, il utilise un essieu arrière multibras et un train avant à double triangulation. Il reprend aussi les amortisseurs pilotés et adaptatifs DTX de Bilstein, mais également le différentiel arrière électronique, une évolution de la boîte automatique ZF à huit rapports et de très gros freins en carbone-céramique (410 mm de diamètre à l’avant et 360 à l’arrière). Aston Martin revendique 1 774 kg à sec sur la balance.
Le look
Sa poupe ressemble un peu à celle de la Valour et s’éloigne franchement du style de la DBS Superleggera et de la DB12. Tant mieux pour ceux qui trouvent que les Aston Martin se ressemblent toutes ! Elle affiche une silhouette vraiment plus musclée quitte à sacrifier un peu d’élégance. Dans l’esprit et de face, elle se rapproche un peu de la Vantage en plus gros mais avec une poupe totalement différente. L’énorme console centrale abrite pas mal de boutons qui raviront les écrantactilophobes et autres haptiquophobes.
Le prix
On ne le connaît pas encore, mais tablons sur un prix de base sans doute proche des 400 000 €. Il s’en construira moins de 1 000 par an pour échapper à certaines contraintes règlementaires européennes.
L’opinion
On a hâte de voir si Pat Panick sera plus en confiance à son volant malgré la puissance et le couple encore augmentés. Compte tenu des gros changements dynamiques et des progrès réalisés sur la Vantage, c’est fort possible. (Pat Panick ajoute que c’est surtout la façon dont le couple était délivré très bas dans les tours et les assistances électroniques pas très rassurantes qui rendaient l’engin assez terrifiant à conduire sur le mouillé).