Le pitch
Lancée en 2011, la Pagani Huayra remplaçait la légendaire Zonda avec un moteur AMG encore plus puissant mais converti à la suralimentation. Elle vient officiellement de se faire remplacer par l’Utopia, conservant le même groupe motopropulseur de base mais dans un châssis différent et avec une boîte de vitesses manuelle au lieu de la transmission automatisée de la Huayra. Mais cette dernière n’en a pas tout à fait fini avec sa production : comme la Zonda avant elle, elle multiplie les séries spéciales et se décline cette fois en « Imola Roadster », sorte de Huayra BC Roadster encore plus radicale.
Les specs et les perfs
Son V12 biturbo AMG de 6,0 litres développe 850 chevaux alors que la BC Roadster se contentait de 802 chevaux. Vous conviendrez que c’est quand même plus prudent pour doubler d’avoir une cinquantaine de chevaux en plus. Pagani ne communique pas en détail sur ses performances, mais on imagine qu’elles seront suffisantes.
Le châssis
Le même que celui de la BC Roadster, mais avec quelques améliorations aérodynamiques et des efforts d’allègement supplémentaires. Elle ne pèse que 1 260 kg à sec sur la balance, chiffre impressionnant pour une machine équipée d’un tel groupe motopropulseur. Pagani annonce aussi 600 kg d’appui à 280 km/h, ce qui s’approche de ce que peut générer une Porsche 911 GT3 RS (860 kg à 285 km/h).
Le look
L’Imola Roadster ne fait pas vraiment dans la finesse, mais il paraît difficile pour autant de la trouver repoussante dans cette teinte verte pourtant assortie à un habitacle citrouille très audacieux. L’esprit n’a jamais changé depuis les Zonda les plus extrêmes.
Le prix
Pagani produira huit exemplaires de l’Imola Roadster à un prix qui se chiffrera très probablement en millions d’euros.
L’opinion
Même si on regrettera éternellement le V12 atmosphérique de la Zonda, on aimerait bien voir ce que donne cette Pagani très voyante et sans toit.