Le pitch
Après l’Eletre haute, Lotus dévoile son Emeya basse, une berline électrique qualifiée d’Hyper-GT par la marque de celui qui a érigé la légèreté comme principe fondamental.
Les perfs et les specs
Sur ce modèle haut de gamme, Lotus annonce une puissance allant jusqu’à 918 ch et 985 Nm de couple pour une accélération de 0 à 100 km/h en 2″78, un 80-120 km/h sous les deux secondes et une vitesse de pointe limitée à 256 km/h, soit à peu de choses près les performances du SUV Eletre R puisque cette Emeya ressemble beaucoup à un Eletre rabaissé. L’Emeya est donc équipée de deux moteurs électriques à aimant permanent (celui de l’arrière est associé à une boîte deux vitesses), ce qui en fait une transmission intégrale.
Tout ceci place cette Hyper-GT au niveau de la Porsche Taycan Turbo S qui a dû être un des benchmarks des ingénieurs.
L’Emeya qui fonctionne sous une architecture 800V est équipée d’une batterie de 102 kWh et d’une capacité de recharge maxi de 350 kW (10-80% en 18 minutes), son autonomie est annoncée comme étant ‘très semblable’ à celle de l’Eletre soit environ 490 km.
L’Emeya repose sur la plateforme EPA de Lotus dotée d’une suspension pneumatique pilotée. Lotus n’indique pas le poids dans son communiqué mais l’Eletre pesant entre 2490 et 2640 kg selon les versions, on peut s’attendre à la même chose ici.
Le look
Le style est également proche de celui de l’Eletre, avec quelques différences notables au niveau des optiques avant et du capot et une poupe légèrement retouchée avec un bouclier au dessin un peu plus sportif. L’aileron qui se déploie automatiquement est 100mm plus large que celui du SUV Eletre et offre un appui de 215 kg à la vitesse maxi tandis que sa calandre ainsi que son diffuseur sont, comme sur l’Eletre, actifs afin de réduire la traînée sans empêcher le refroidissement lorsque nécessaire.
À l’intérieur, la qualité de finition et la modernité du style surprendront forcément les habitués des Lotus « d’avant ». On trouve de l’aluminium PVD, de l’Alcantara, de l’Ultrafabrics PU et du cuir Nappa, un écran géant de 55 pouces, un affichage tête haute dernier cri, un système audio haut de gamme, un système de réduction des bruits de roulement via les haut-parleurs tandis que les tissus utilisés proviennent de chutes de coton des industries de l’habillement.
Les prix
Lotus qui ne se mouille plus trop après ses déboires récents indique que la production ‘devrait‘ commencer en 2024. Les prix ne sont pas connus mais devraient être proches de ceux de l’Eletre R qui débutent tout juste sous les 155 000 euros (l’entrée de gamme de 603 ch commençant sous les 100 000 euros).
L’opinion
Le style étant subjectif (on a le droit de lui préférer un Taycan ou une e-Tron GT), il faut tout de même admettre que si le tarif se confirme, l’Emeya sera nettement plus intéressante qu’un Taycan Turbo S affiché à plus de 200 000 euros. Par contre, pour la sportivité, faudra essayer…