Max Verstappen et George Russell sont deux des meilleurs pilotes de la planète. L’un vient d’être à nouveau sacré champion du monde avec l’écurie Red Bull, l’autre espère disposer d’une auto capable de l’emmener jusqu’au titre la saison prochaine avec comme coéquipier le très jeune Kimi Antonelli.
Les deux pilotes s’appréciaient mutuellement et n’hésitaient pas à plaisanter ensemble lorsqu’ils partageaient le podium (ou pendant les conférences de presse). Jusqu’à ce dernier Grand Prix du Qatar 2024 où, après une pénalité infligée à Max Verstappen pour une gêne pendant les qualifications, le Néerlandais était devenu fou de rage.
Accusant George Russell d’avoir tout fait pour manœuvrer auprès de la FIA afin de le pénaliser, Max Verstappen était allé très loin dans les termes employés comme l’a rapporté George Russell. Les deux expliquaient alors « ne plus se respecter mutuellement » et, lors du traditionnel dîner des pilotes de fin de saison, Max Verstappen et George Russell étaient assis aux deux extrémités de la table (malgré une tentative de conciliation organisée par certains des autres pilotes).
La bonne nouvelle, c’est que les relations entre les deux talentueux pilotes se sont améliorées depuis comme le rapportent les journalistes autrichiens de Kleine Zeitung : « nous avons discuté rapidement après la course d’Abu Dhabi et c’est arrangé. On recommencera à zéro la saison prochaine et tout ira bien », a en effet expliqué Max Verstappen aux journalistes.
Bien évidemment, cette entente annoncée à tête reposée risque de rapidement évoluer si les deux pilotes se frottent en piste sur une course ou, pire, s’ils se retrouvent en lutte directe pour un titre de champion du monde. La dernière fois que Max Verstappen était à la lutte pour le championnat avec une auto moins dominatrice, ça avait fait de sacrées étincelles (en 2021 contre Lewis Hamilton).
Mais d’un autre côté, ces tensions et ces affrontements dantesques participent aussi largement à la légende de ce sport où les pilotes, quel que soit leur degré de professionnalisme, restent des humains soumis à une pression folle et donc susceptibles de ‘péter un câble’ sur la moindre anicroche. Tout cela pour dire que s’ils ne se réconcilient pas, on ne leur en voudra pas non plus…