L’année dernière, Patrick Garcia a essayé pour CarFans la toute nouvelle Abarth 500 électrique. Avec seulement 155 chevaux sous le capot et une vitesse maximale limitée à seulement 160 km/h, la micro-citadine italienne ne brille pas vraiment par ses performances. Patrick a bien aimé la rigueur dynamique en net progrès par rapport à l’ancienne Abarth 595/695, mais le plaisir n’est pas spécialement au rendez-vous pour ceux qui aiment les petites sportives savoureuses.
Il se trouve qu’Abarth prépare un second modèle électrique sportif, basé cette fois sur la base du SUV citadin Fiat 600. Sur le papier, cette dernière phrase ne fait pas rêver non plus mais la première image officielle de la bête montre tout de même un véhicule à la présentation enjouée avec des ailes bien élargies une carrosserie seyante. Abarth précise que l’auto dispose de jantes de 20 pouces et de pneus à hautes performances dont le développement technique a bénéficié de l’expérience d’une équipe du championnat Formula E (DS ou Maserati du groupe Stellantis présents dans la discipline ?). Forte d’un moteur de 240 chevaux entraînant le seul train avant contrairement à ce que montre la photo mensongère (avec les roues arrière et avant qui fument en plein dérapage !!!), elle possède surtout un vrai différentiel mécanique à glissement limité.
En théorie, donc, cet Abarth 600 pourrait bien se révéler intéressant à piloter. Rappelons au passage qu’au sein du groupe Stellantis, le prochain Alfa Romeo Milano proposera lui aussi une version électrique sportive très proche de ce modèle, avec le même différentiel et la même puissance envoyée aux roues avant. De même que la Lancia Ypsilon HF, même si cette dernière jouera plus directement dans la catégorie des citadines et non pas des petits crossovers.
Voilà donc au moins trois engins du groupe Stellantis qui se dresseront face à l’Alpine A290, promettant elle aussi un pilotage savoureux avec un train avant moteur et un bloc électrique puissant. Ne reste plus qu’à espérer que toutes ces petites autos électriques soient abordables et restent sous les 40 000€, sachant que la « gentille » Abarth 500 coûtait déjà près de 37 000€ en prix de base. Et au passage, on se dit que c’est dommage que Peugeot ne se joigne pas à la fête.