Les pilotes de Formule 1 doivent obligatoirement détenir une « super licence », obtenue après avoir fait leurs preuves dans des championnats de promotion en ayant accumulé suffisamment de points pour cela.
Ce système, qui vise à empêcher de dangereux gentlemen drivers et autres pilotes payants de décrocher le baquet d’une Formule 1 comme ça a pu être le cas à plusieurs reprises par le passé, oblige aussi les pilotes à payer une cotisation annuelle pour garder leur super licence.
Et il se trouve qu’outre un montant fixe commun à tous, une partie du montant de cette cotisation est proportionnelle au nombre de points inscrits par le pilote (à raison de 2 443 dollars par point) lors de la saison précédente dans le cas où il courait déjà. Si le pilote en question a dominé la saison comme le fait régulièrement Max Verstappen depuis trois ans, il se retrouve à devoir payer des sommes astronomiques pour garder sa super licence.
Avec ses 374 points marqués cette année, Max Verstappen devra ainsi régler 1 079 448 dollars pour garder sa super licence. Toujours mieux que les 1 286 324 dollars de la précédente taxe à cause de sa saison 2023 si dominatrice. Heureusement, il est convenu dans le contrat du désormais quadruple champion du monde néerlandais que ce soit son équipe qui s’occupe de ce genre de formalité administrative. Ci-dessous, voilà le montant des cotisations que devront verser tous les pilotes du plateau de l’année prochaine, établi par les spécialistes de PlanetF1.
Max Verstappen – $1,079,448
Lando Norris – $925,779
Charles Leclerc – $881,805
Oscar Piastri – $725,453
Carlos Sainz – $720,567
George Russell – $610,632
Lewis Hamilton – $556,886
Sergio Perez – $383,433
Fernando Alonso – $183,107
Pierre Gasly – $114,703
Nico Hulkenberg – $112,260
Yuki Tsunoda – $85,387
Lance Stroll – $70,729