Le barème du malus écologique de 2024 est désormais connu et il fait vraiment très mal. Le seuil maximal passe de 50 000 à 60 000€ et il arrive désormais dès 194 g/km de CO2, ce qui signifie qu’il concernera un très grand nombre de voitures « sportives ». Les compactes Audi RS 3 et Mercedes-AMG A45 S, par exemple, se verront taxer de ce malus maximal alors qu’elles y échappaient jusqu’à cette année.
Mais s’il y a une auto qui se retrouve totalement anéantie par le malus écologique de 2024, c’est bien la Toyota GR86. La savoureuse sportive du constructeur japonais, proposée au prix très serré de 33 900€, était déjà gênée par un malus de 16 950€ en 2023 à cause de ses 200 g/km de CO2. Mais en 2024, ce malus va tout simplement tripler son prix de vente en France puisqu’il faudra donc rajouter 60 000€. Elle coûtera 93 900€ sans option, le genre de somme que vous payiez pour une BMW M3 ou une Mercedes-AMG C63 il y a encore quelques années ! Dans ce contexte, qui va encore vouloir s’offrir la Japonaise ?
Et c’est à peine « mieux » pour sa petite sœur la Yaris GR, handicapée par ses 186 g/km de CO2. Au lieu des 12 552€ du malus 2023, la citadine sportive se verra taxée d’un malus de 35 346€ en 2024. Elle coûtera ainsi au minimum plus de 72 000€ chez nous en France, du grand délire pour une si petite auto. Le gouvernement français a signé la mort de ces sportives pourtant pas spécialement énergivores grâce à leurs motorisations plutôt frugales dans l’absolu. Pourquoi tant de haine ?