Le pitch
Alors que la Fiesta ST se prépare à disparaître définitivement, son frère SUV le Puma ST se dote d’une nouvelle version à boîte automatique pour ceux qui ne veulent pas composer avec l’excellente boîte manuelle à six vitesses du sportif américain. Il en profite pour passer à l’hybridation légère à 48 volts afin de gagner quelques grammes de CO2.
Les perfs et les specs
Attention, le nouveau Puma ST Powershift cache un moteur différent de celui du Puma ST « normal » sous le capot. Au lieu du 1,5 litre de 200 chevaux et 290 Nm, on y trouve en effet une version poussée à 170 chevaux du petit bloc trois cylindres 1,0 litre (pour 248 Nm de couple). Avec sa boîte à double embrayage comprenant 7 rapports, le Puma ST Powershift revendique un 0 à 100 km/h en 7’’4. Le Puma ST à boîte manuelle réalise le même exercice en 6’’7.
Le châssis
Si le groupe motopropulseur diffère, les deux Puma ST partagent en revanche le même châssis. On retrouve donc les mêmes réglages que sur la variante à boîte manuelle, avec une définition châssis plus radicale que celle des Puma du reste de la gamme. Mais rien de nouveau par rapport au Puma ST à boîte manuelle.
Le look
Même constat qu’au paragraphe précédent, avec une présentation extérieure et un style intérieur quasiment identiques à ceux du Puma ST que l’on connaissait déjà. Il ressemble toujours à une grenouille un peu énervée.
Les prix
Pour l’instant, on ne les connaît pas. Compte tenu du contenu technologique, on se dit qu’il sera au moins équivalent à celui du Puma ST actuel, facturé 35 950€.
L’opinion
Sur le papier, il n’y a aucun intérêt pour un amateur de conduite sportive à préférer cette version puisqu’elle est à la fois moins puissante et moins performante en plus d’avoir une transmission probablement moins amusante à utiliser. Le Powershift ne vise que ceux qui passent beaucoup de temps dans les bouchons en ville avec leur SUV et en plus, il ne perd que 500€ de malus grâce à son électrification. Bon sang, la Fiesta ST nous manque déjà…