L’idée : terminer la carrière de la Ford GT en apothéose
Lancée sur le marché en 2017, la version routière de la Ford GT est en train d’en finir avec sa commercialisation. Avant la disparition définitive de la belle supercar américaine, Ford présente une ultime version plus puissante que jamais. Comme la précédente GT MKII, la GT MKIV se limitera au circuit et n’aura pas le droit d’en sortir. On parle donc bien d’un jouet de piste de grand luxe interdit de compétition, à la façon des Lamborghini SCV12, Bugatti Bolide et autres Aston Martin Valkyrie AMR Pro.
Les perfs : maximales
Sous le capot, le V6 bi-turbo de 3,5 litres de la GT profite de grosses améliorations et même d’une cylindrée augmentée. Le constructeur ne donne pas de détails pour l’instant à propos de ce moteur, précisant seulement qu’il développera « plus de 800 chevaux ». Avec des pneus slick, les performances en ligne droite s’annoncent donc meilleures que jamais en théorie.
Le châssis : entièrement revu
Préparée avec l’aide des Canadiens de Multimatic partenaires de Ford depuis la création de la GT, la GT MKIV va aussi très loin dans les modifications de son châssis. Son empattement a été rallongé par rapport à celui des autres versions, l’auto bénéficie de la suspension « ASV » de Multimatic et l’aérodynamisme a été optimisé. Ajoutez à cela une transmission de « course » et vous obtenez une machine de circuit capable de donner la réplique aux meilleurs engins de chez Ferrari, Lamborghini, Aston Martin ou Porsche.
Le look : ultime, lui aussi
La GT routière avait déjà impressionné tout le monde avec sa silhouette de véritable supercar. Cette variante MKIV pousse le bouchon encore plus loin avec sa silhouette allongée, son gros aileron fixe rejeté derrière la carrosserie et ses optiques modifiées à l’étrange signature LED. A côté de la MKIV, même une version GTE paraîtrait « gentille ».
Le prix : élitiste, évidemment
Ford annonce un prix à environ 1,7 million de dollars hors taxes et une production limitée à 67 exemplaires, l’auto s’inspirant de la Ford GT40 MKIV de 1967. Une addition similaire à celle des autres machines du genre, même si certaines d’entre elles coûtent encore plus cher.
L’opinion
Ford aurait tort de ne pas s’engouffrer dans cette nouvelle catégorie des supercars réservées au circuit, surtout que la cote de la GT routière semble déjà s’envoler sur le marché de la collection. Après avoir testé la Pagani Huayra R répondant à une philosophie similaire, on serait curieux de voir si l’Américaine peut offrir des sensations de pilotage aussi exaltantes sans utiliser un moteur atmosphérique d’exception.