« Les marques de Stellantis ne sont pas à vendre ». Voilà ce qu’a récemment déclaré Carlos Tavares quand on le questionnait sur l’éventuelle revente d’enseignes comme Maserati, en proie à de grosses difficultés pour trouver sa clientèle malgré un portefeuille de produits fraîchement renouvelés.
Mais depuis cette déclaration, la situation ne s’est pas améliorée au sein du groupe Stellantis qui vient d’ailleurs d’annoncer officiellement le départ de Tavares à la fin de son mandat actuel en 2026 (en plus de résultats économiques beaucoup moins bons que prévus pour l’année en cours).
Et Carlos Tavares avoue finalement qu’il pourrait décider de prendre de graves décisions pour certaines des 14 marques du groupe si elles ne « décollent » pas comme prévu. « On passera en revue la performance des 14 marques d’ici deux ou trois ans au maximum donc vous pouvez attendre des décisions d’ici là », a-t-il expliqué dans une conférence au Mondial de l’auto 2024 de Paris comme le rapportent les journalistes d’Auto News.
Sachant que Maserati se retrouve actuellement confronté à une chute vertigineuse des ventes et que Stellantis attend de très bons résultats de Lancia et surtout d’Alfa Romeo pour les années à venir, il n’est plus exclu d’envisager une revente en cas de chiffres décevants. Et on attend aussi de voir qui prendra la direction du groupe après l’ère Tavares.