Attention, ici il est question d’un jeu de gestion, pas d’une simulation de conduite de F1. F1 Manager vous propose en effet d’occuper le poste d’un gestionnaire d’écurie. Pilotes, écurie, bâtiments du QG, employés, sponsors, week-ends de course et budget sont au programme. Et tout cela devra progresser, tout le temps, partout, car en F1 si tu ne bouges pas plus vite que le voisin c’est que tu es déjà mort.
Ce rythme de saison effréné, car on la finit en ayant rarement fait plus de la moitié des améliorations que l’on aurait souhaité faire, s’accélère encore plus lorsqu’on introduit les week-ends de course. La F1 est un long sprint. Pression permanente la semaine, puis lors des week-ends de compétition et entre les phases en piste afin que les pilotes apprennent le circuit, que les chronos s’améliorent avec les réglages qui s’affinent puis enfin, la course en ultime challenge sous pression.
Grosse surprise sur la réalisation, le jeu est beau entre les phases de course immersives aussi bien dans les pages gestion qui sont très réussies, bien regroupées, synthétiques et agréables que sur les écrans qui nous montrent ce qui se passe sur la piste. On peut se placer sur le concurrent de son choix, ou en vue haute, avec toutes les caméras FIA. Même le son est au point, meilleur que sur bien des simulateurs F1.
Cerise sur le gâteau, on peut déléguer chaque phase du week-end de course qui ne nous intéresse pas et se concentrer sur nos préférées. Voitures sur la piste, on peut donner des ordres de rythme (conso, attaque, etc.) stratégie (pneus, essence) ou des consignes. Dans la radio, ce ne sont pas moins de 25 000 vraies phrases enregistrées des radios de la saison 2021 qui sont reprises. Dans les reproches il y a quelques balances de réglages qui ne semblent pas réalistes (les pneus durs vont trop vite par exemple) mais rien qui ne fasse sortir du jeu.
Beau, profond, complet et avec la licence qui augmente l’immersion, c’est une belle réussite disponible sur PC, PS4/PS5/ Xbox One / Series X/S.