Depuis le départ fracassant de Carlos Tavares, c’est John Elkann qui occupait le poste de président-directeur général du groupe Stellantis en attendant de trouver un nouvel homme fort.
Ce nouvel homme fort, c’est donc Carlos Ghosn qui revient à la tête d’un grand groupe automobile après avoir mené l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi jusqu’à sa brutale arrestation au Japon dans le cadre d’affaires de détournements de fonds.
« Carlos Ghosn sait lui aussi comment réduire les coûts, mais il le fait sans que les autos tombent en panne », a justifié John Elkann en expliquant ce choix. Exilé au Liban et toujours poursuivi par la justice au Japon, Carlos Ghosn a dû négocier avec les autorités françaises : il devra porter un bracelet électronique lorsqu’il se rendra sur les sites hexagonaux de l’entreprise.
« Je veux tout faire pour que Stellantis retrouve son lustre et que nos marques dépassent Renault et Nissan partout dans le monde », a déclaré le nouveau président-directeur général de Stellantis. « Je veux aussi relancer un projet de type Nissan GT-R, mais sous les badges Opel et Leapmotor », a-t-il précisé.
Carlos Ghosn se retrouve aux commandes d’un groupe dont les bénéfices ont fondu lors de l’année 2024, après les records de l’année précédente. À noter qu’il organisera une grande conférence de presse au Château de Versailles afin de détailler ses projets. Des rumeurs laissent entendre qu’il a demandé à pouvoir utiliser un yacht de fonction pour pouvoir travailler sereinement depuis des zones sécurisées. Impossible de le vérifier mais le communiqué officiel indique que « Carlos Ghosn bénéficiera de conditions de travail spécifiques afin qu’il puisse être le plus créatif possible dans sa mission de réduction des coûts et de retour à la profitabilité maximale ».
Carlos Ghosn est enfin sorti de sa malle, le retour du sauveur est acté.
Vous avez bien évidemment tous compris qu’il s’agissait de notre poisson du 1er avril 2025. Merci à vous tous.