Comme Porsche et bien d’autres marques (Alfa Romeo, Lamborghini, Bentley, Aston Martin, Lancia, Volvo, Mercedes…), Audi a récemment opté pour un revirement stratégique en rallongeant la durée de vie de certains de ses modèles électriques qui devaient laisser la place à des variantes électriques le plus tôt possible.
En plus de l’arrivée récente de nouveaux modèles électriques (Q6 e-tron et A6 e-tron) et du développement d’autres véhicules à batteries basés sur la future architecture SSP attendue pour la fin de la décennie, Audi mise aussi sur sa nouvelle plateforme PPC réservée aux modèles thermiques (à hybridation légère et lourde).
Il y a quelques jours, on apprenait d’ailleurs qu’une toute nouvelle A6 thermique sera présentée le 9 mars prochain basée sur cette plateforme PPC. Il y aura donc deux A6 différentes, l’A6 e-tron électrique et l’A6 thermique aux dessous très différents.
D’après les journalistes de Motor1 Allemagne, ce revirement stratégique signifie aussi la fin de carrière pour l’Audi A7 Sportback. Cette dernière ne sera en effet pas remplacée, ce qui contredit totalement les affirmations récentes des journalistes anglais d’Auto Express qui annonçaient l’arrivée d’une toute nouvelle RS 7 hybride rechargeable.
Si grosse Audi RS il y a, ce sera donc sur la base de la nouvelle A6 e-tron électrique et/ou de la future A6 thermique. On se demande aussi si la récente A5 de troisième génération aura droit à une variante RS pour concurrencer les BMW M3 et autres Mercedes-AMG C63.