Il y a quelques jours, nous découvrions la toute nouvelle Alpine A290-β qui annonce la future citadine sportive électrique, dont la version finale arrivera à la fin de l’année prochaine. La marque travaille actuellement sur une gamme complète de modèles électriques et doit enchaîner avec un SUV compact dès 2025 et la remplaçante à zéro émission de l’A110 en 2026. Un SUV plus imposant devrait suivre ainsi que d’autres modèles sportifs adoptant la terminaison 10 et utilisant la technologie torque vectoring à plusieurs moteurs électriques que l’on trouve sur le show car A290-ß. Mais alors que l’A110 actuelle fait le bonheur des fans de voitures de sport grâce à ses qualités dynamiques extraordinaires et ses prix raisonnables, Alpine espère conserver le modèle thermique au catalogue jusqu’à l’arrivée de sa mouture électrique, et ce malgré la norme Euro7.
Pour cela, Alpine travaille sur une stratégie commerciale ingénieuse. Les normes Euro7 obligent théoriquement le constructeur à revoir profondément le moteur de l’auto pour la rendre compatible avec cette nouvelle réglementation qui doit entrer en vigueur au début de l’année 2025. Mais le constructeur prévoit de limiter sa production annuelle à moins de 1 500 exemplaires à cette date dans un certain périmètre de marché. Cette cadence de production permettrait à l’A110 de composer avec des normes moins sévères que celles réservées aux modèles de plus grande série, et donc de ne pas avoir à réaliser des modifications trop coûteuses pour garder l’auto en vente.
À noter que d’autres séries spéciales sont prévues pour continuer de faire parler de l’A110 jusqu’à sa fin de carrière. Si tout se passe au mieux cette carrière durera jusqu’en 2026, moment où une toute nouvelle voiture de sport électrique prendra le relais.
À ce sujet, d’après nos informations, Alpine n’a pas encore pris de décision définitive quant au développement de cette voiture de sport en collaboration technique avec les Anglais de chez Lotus. Pour le moment, aucun prototype n’a pris la route, les discussions entre les deux parties se révèlent assez difficiles et il semble que le doute commence à s’insinuer chez les Français quant à la capacité de Lotus à tenir les délais. Une redite du partenariat avorté Caterham/Alpine pour l’A110 est-elle à craindre (ou espérer) pour sa remplaçante ?