Le pitch
Comme Peugeot avec sa 208 T16 de 2013 (elle-même dans les pas de la légendaire 405) ou Dacia avec son Duster No Limit de 2011, Alpine s’attaque à la course de côte de Pikes Peak avec une version spécialement préparée de l’A110. Cette fois, il n’est plus question de courir dans la catégorie reine (Unlimited) mais plutôt dans le Time Attack 1, rassemblant uniquement des versions course de sportives routières.
Les perfs et les specs
500 chevaux pour 950 kg. Voilà les deux chiffres les plus intéressants de la fiche technique de l’A110 Pikes Peak. Sachant que l’A110 R se contente de 300 chevaux pour une masse de 1 086 kg, le gain est évidemment substantiel. Il faut dire que l’A110 Pikes Peak n’aura pas besoin d’être fiable longtemps ni de se montrer un minimum confortable.
Le châssis
Comme toutes les machines vues à Pikes Peak, l’A110 Pikes Peak met le paquet sur l’appui aérodynamique avec un kit composé d’un gigantesque aileron arrière en deux parties et d’une grande arrête dorsale. Son châssis a été préparé avec l’aide de Signatech, l’écurie de course partenaire d’Alpine aux 24 Heures du Mans et dans le championnat WEC.
Le look
Bestial. Plus violente qu’une machine de l’ancien championnat de DTM, cette Alpine taillée pour Pikes Peak fait forte impression. On n’est plus très loin des monstres de la catégorie Unlimited…
Le prix
On parle ici d’une machine de compétition dédiée à 100% à la course de côte de Pikes Peak. Inutile de préciser que vous n’en verrez jamais dans la rue des comme ça. Elle n’a donc pas de prix.
L’opinion
Faire le buzz sans dépenser trop d’argent en compétition, voilà tout l’intérêt de la course de côte de Pikes Peak pour les constructeurs automobiles. Pour marquer les esprits, il faudra idéalement battre le record chronométrique de la catégorie qui appartient actuellement à une Porsche 911 GT3 Cup pilotée par Raphael Astier en 2019. Ce même Raphael Astier qu’on retrouver au volant de l’Alpine le 25 juin prochain…